schrenkii

Ce blog a pour but de vous présenter quelques éspeces de reptiles ainsi que les specimens que je possède.
Je ferais également une petite analyse sur la reproduction ainsi que la maintenance dans de bonnes conditions.
Etant amateur d'animaux a sang froid,je possède actuellement un mâle Elaphe schrenkii schrenkii,une femelle  schrenkii anomala,un mâle python regius,un mâle pantherophis guttatus guttatus albinos rouge et une femelle pantherophis guttatus guttatus ghost.
Je vais parler dans un premier temps de certains colubridae notamment de l'élaphe schrenkii qui, pour ma part, est une éspèce des plus intéressante à la fois a maintenir et à observer.
Je vous parlerais ensuite de certains boïdae comme,par exemple,le python regius,ainsi que quelque Saurien (lézards).

Bonne visite...

Elaphe_schrenkii_schrenkii                                                                          Elaphe_schrenkii_anomala

   Aperçu taxonomique : Famille des colubridés, sous-famille des Colubrinés. Le genre Elaphe comprend … espèces eurasiennes et américaines. Elpahe schrenckii STRAUCH, 1873 comprend 2 sous espèces très facilement indentifiables : Elaphe schrenckii schrenckii STRAUCH 1873 et Elaphe schrenckii anomala BOULENGER, 1916.

    Description : Elaphe s. schrenckii a une coloration de fond noire mais brillante. La coloration noire est marquée de jaune, notamment au niveau de la gorge et des écailles labiales supérieures et inférieures elles même bordées de noir à l’arrière de chaque écaille. Les écailles entre les narines et l’œil sont souvent lmarquées de jaune, une ligne jaune ou blanchâtre part de l’arrière de l’œil et peut chez certains spécimens se réunir au niveau de la nuque pour former une ligne dorsale peu marquée. Derrière la mâchoire, la coloration jaune de la gorge remonte pour longer les dernières écailles labiales. Sur les flancs, on trouve des lignes verticales qui peuvent soit former des anneaux aux contours irréguliers et passant d’un flancs à l’autre comme chez L. g. californiae ou plus souvent : deux bandes jaunes ou blanches partant du ventre et se rejoignant au niveau du dos formant donc un triangle dont le centre reste noir mais peut-être aussi jaune selon l’épaisseur des bandes. La répartition et l’épaisseurs des bandes sur un même spécimen sont variables et irrégulières. Enfin certaines populations d’E. s. schrencki sont beaucoup plus ternes, la coloration noire devient brune. Le fond de l’œil est jaune or, la pupille est ronde et noire Cette sous-espèce mesure en moyenne 130 à 160 cm. E. s. anomala est moins colorée. Elle présente les même motifs, les bandes sont toutefois plus épaisses et se réunissent au niveau du dos. Sa coloration de fond est brune plus ou moins clair. Les lignes sont beiges et leurs bords plus foncés jusqu’à ocre. L’irisation est tout aussi manifeste que chez sa consœur. Une bande sombre traverse le fond de l’œil. Elle mesure en moyenne 160 à 180 cm, des spécimens de plus de 2 m ont été recensés.

    Répartition et biotope : E. s. schrenckii occupe tout le bassin de l’Amour ainsi que le nord est de la Chine et jusqu’au nord de la Corée où le climat est plus doux en hiver. Son aire de répartition est comprise entre le 55° parallèle nord et le 40° parallèle nord, soit à la même latitude que l’Europe de l’ouest. E. s. anomala quant à elle se rencontre plus au sud : De la Corée à Shangaï en passant par tout l’est de la Chine (Mandchourie) et jusqu’en Mongolie. Elle fréquente donc un climat continental aux hivers plus doux vers le sud frôlant le sub-tropical. On la retrouve dans les pairies, les sous bois et les marécages. Elle affectionne les abord des cours d’eau et toute sortes de biotopes jusqu’à une altitude de 2000 m. Comportement : Il s’agit d’un serpent actif le jours mais devenant crépusculaire en période de canicule. Terrestre il et farouche et nerveux, même pour les jeunes nés en captivité qui avec l’age toutefois gagneront en confiance. Ce n’est pas un serpent agressif qui cherche obstinément à mordre : L’intimidation et la fuite sont ses armes préférées. Elle nage très bien et grimpe également bien.

    Maintenance en terrarium : Un terrarium de 80x40x40 suffit pour un spécimen né en captivité, mais la relative nervosité des sujets sauvages adultes nécessite un terrarium de 100x 50 x 50. La hauteur a peu d’importance, toutefois on disposera une branche ramifiée pour la mue et offrir de quoi évoluer. Les abris sont indispensables : tubes de liège, boite en plastique, tuile faîtière, pot de fleur cassé… On en disposera au moins deux. Les plantes sont superflues et dans tous les cas artificielles. Un abreuvoir lourd pourra contenir tout l’animal. Quant au substrat il pourra être meuble (éclats de hêtre, copeaux pour rongeurs, écorces pour Reptiles) ou composé de gazon synthétique. Enfin le chauffage sera réparti sur un tiers du terrarium seulement. Au-dessus du chauffage au sol, la température sera de 30°C, la température du terrarium oscillera entre 25 et 27°C. La nuit le chauffante est coupé, une bonne aération permettra une chute nocturne de la température à 20-22°C. L’hygrométrie ambiante d’une pièce d’habitation suffit, on peut pulvériser lors de la mue pour faciliter l’extraction de l’exuvie.

    Alimentation : Un sujet adulte mangera deux à trois souris adultes par quinzaine, une femelle reproductrice demandera trois à quatre souris en prévision de la période de repos et lors des accouplements en prévision de la ponte. Des rats juvéniles peuvent aussi être offerts mais de préférence morts. Les sujets importés ont du mal à se faire aux proies mortes, les sujets nés en captivité les acceptent sans sourciller dans la plupart des cas. Les jeunes sont nourris durant leur première année une fois par semaine.

    Reproduction : Le climat d’origine d’E. schrenkii lui fait subir une longue période d’inactivité hivernale. On pratique une période de repos identique aux Colubridés nord américains, à 10 – 12°C durant un à deux mois. Chez E. s. anomala, une simple période de repos à 16°C durant un mois suffit. Matures à deux ans, les accouplements ont lieu dans la nature en mai-juin. Les femelles sont bien nourries une fois la période de repos passée et lors de la période d’accouplement. Celui-ci se passe comme chez la majorité des Colubridés. 50 à 60 jours plus tard la femelle va pondre en moyenne 6 à 12 œufs. Lors d’autopsie de femelles gravides en milieu naturelle des pontes de 30 (Petzold 1976) à 50 œufs (Emeljanov 1916) ont été découvertes ! Après une incubation de 50 à 60 jours à 28-30°C, les jeunes mesurent 30 à 35 cm et son très vifs ! Il se peu qu’ils mettent du temps à accepter des proies congelées.

QUI EST PANTHEROPHIS GUTTATUS?L’Elaphe guttata guttata, devenue en 2002 Pantherophis guttatus (suite à une révision des classements taxonomiques des serpents du genre Elaphe, cette modification, bien qu’établie et validée, n’étant pas encore à ce jour acceptée par la totalité des spécialistes travaillant sur la spéciation animale). C’est un serpent de la famille des colubridés (sous famille Xenodontinae). Son nom anglais, le corn snake, fait référence à un des habitats où il est le plus fréquemment rencontré, à savoir les champs de céréales. En Français, son nom commun est le serpent des blés.

Sur son aire de répartition, les températures du printemps laissent à ce reptile la possibilité d’être actif tout au long de la journée, alors qu’en été il devient crépusculaire puis surtout nocturne afin d’éviter les dégâts que pourraient lui occasionner de trop fortes chaleurs. C’est un serpent terrestre, mais qui peut sans souci grimper dans des arbustes pour chasser. Pantherophis guttatus aime l'eau et est un très bon nageur. Il se nourrit surtout d’amphibiens et de rongeurs. Son principal prédateur est malheureusement l’homme ainsi que ses animaux de compagnie (chiens, chats), mais les rapaces, les corvidés (corbeaux), les mustélidés comme le raton laveur ainsi que les coyotes demeurent ses seuls véritables prédateurs naturels, en compagnie bien sûr des serpents ophiophages comme Lampropeltis sp.

Ce colubridé est un serpent constricteur chassant à vue et à l'odeur, qui étouffe ses proies dans ses anneaux avant de les consommer. Il n'excède que rarement 1.50m .

En état de stress, l'animal agite la queue avec fébrilité, s'arque en S face à son agresseur et bien que peu agressif de nature, il n'hésitera pas à mordre pour se défendre. En dépit de cela, Pantherophis guttatus est un animal qui se conditionne très bien à la présence humaine en captivité, perdant la plupart du temps toute forme d'agressivité avec l'âge, c'est un animal de surcroît très facile à maintenir comme à reproduire ce qui en fait le serpent "idéal" pour le terrariophile débutant!

LA MAINTENANCE DE PANTHEROPHIS GUTTATUS :

Tout d'abord,je conseille a ceux qui prennent un spécimen juvénile de le mettre dans une petite boite en plastique munie de trous d'aération durant la première année de maintenance.                   

Après 18 mois,vous pouvez envisager de mettre la gutt dans son terrarium définitif.Je conseille un terra minimum de 80x50x50 pour un spécimen de manière à ce qu'il est suffisamment d'éspace pour se déplacer à sa guise.Le terrarium pourra être composé de plantes,de differentes cachetes ainsi que d'un chauffage qui peut se décliner sous plusieurs formes (lampe chauffante,cordon ou plaque chauffante)de manière à obtenir un point chaud dans le terrarium à une température comprise entre 28° et 32° le jour contre 24° à 26° la nuit.Ne pas oublier de disposer un récipient d'eau de manière à obtenir une hygrométrie équivalente à 60% à 70%.

LA MUE:

Pantherophis guttatus va muer tous les mois quand elle est petite, puis de moins en moins fréquemment en vieillissant. Pendant cette période délicate, le serpent n’aime pas être dérangé. Ses yeux deviennent opaques et sa robe se ternit. La période de la mue s’échelonne sur une dizaine de jours, un refus d'alimentation n'est alors pas inquiétant car cette exuvie lui demande beaucoup d’énergie. Celle-ci se décolle entre 2 et 5 jours après que ses yeux ne soient plus opaques, alors ne chercher pas la mue pour rien!!. Pendant cette période, il ne faut pas vaporiser, l'animal s'hydrate avant de faire sa mue par des bains et en buvant, vaporiser ramollirai la mue en la rendant collante et cassante donc plus difficile à enlever.

Nourriture:

Tout d'abbord, il faut toujours habituer les serpents à manger des proies mortes, ceci pour un certain nombre de raisons:

- Il est plus facile de stocker de la nourriture congelée que d’avoir un élevage de souris De plus, en cas de problèmes d’approvisionnement, il est plus aisé de se procurer la taille de souris que l’on désire dans un stock congelé..

  En ce qui concerne les cadences de nourrissages,je conseille une proie tout les 5 jours pour une juvénile contre une proie par semaine pour une gutt adulte.Ne pas manipuler une gutt juste après son repas et pendant les 2 ou 3 jours qui s'en suivent.

- Il est préférable de ne pas développer un instinct d’attaque

qui pourrait jouer des tours pendant une séance de nettoyage de terrarium...

- Le rongeur peut mordre le reptile, entraînant des blessures parfois graves. Le stress provoqué sur le reptile peut de plus le rendre peureux et anorexique.(Sans oublier les frais Vétérinaire)